Traquée par un essaim de vers spaghettis rosâtres, une créature se lance dans une fuite effrénée à travers l’espace-temps à bord d’une soucoupe volante. Elle échoue sur une planète régie par une société dystopique, dominée par deux géants de l’industrie alimentaire aux logos kawaï. Lorsqu’une des deux firmes décide de s’approprier la technologie de l’alien pour prendre l’avantage sur sa concurrente, la guerre commerciale entre elles se mue en carnage. Un employé rêveur et un robot sensible se retrouvent alors instrumentalisés, chacun dans son camp, pour mener des opérations terroristes. Pendant ce temps, la menace des vers spaghettis plane sur la ville… Ça va être une longue journée.
Avec cette bande dessinée sans paroles à l’esthétique rétro-futuriste, Lucas Varela dépeint un monde où l’État, l’industrie et les médias ont fusionné pour contrôler les citoyens-consommateurs gavés de malbouffe et de contenus ineptes. Il met également en scène un récit trépidant teinté de burlesque et d’humour noir.
Ses personnages rappellent ceux du cinéma muet, aspirés, malmenés et jetés dans l’action à leur corps défendant.
Paru à l’origine chez Delcourt dans une édition introuvable depuis de nombreuses années, ce récit ressort dans une version remaniée et enrichie d’une trentaine de planches supplémentaires, dans un format généreux qui met pleinement en valeur le sens du détail de Varela.
Poster-dépliant inédit offert pour toute commande sur notre site web.
 « (…) Gentiment barré, carrément cartoonesque, et pourtant furieusement critique, Le jour le plus long du futur se joue tant parodie de SF que brûlot contre la société de consommation, et se lit comme une machine infernale : réjouissante, implacable et parfaitement huilée. »
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Paka Mata, La Rubrique-à-Barc
« BD sans paroles, donc il faut lire attentivement les dessins. (…) Science-fiction hilarante de Varela qui s'était déjà amusé avec Pinocchio. »
Willem, Charlie Hebdo
« (…) Comme dans le film de Quentin Dupieux, Incroyable mais vrai, que l’Argentin Lucas Varela ne connait probablement pas, la pomme bien mûre d’aspect se révèle infestée. Derrière une apparence idéale, la réalité est sombre : ainsi, des employés en rang d’oignon, dans un open space géant dont on ignore ce qu’ils font, de spots publicitaires gore pour de la malbouffe, des robots programmés pour se battre… (…) »
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Christian Grange, Actua BD
« (…) Une merveille non-sensique à garder sous son oreiller. »
Jean-Pierre Andrevon, L'écran fantastique
« (…) Cet album nous impose un rythme de lecture assez lent, qui nous permet de ne rater aucun détail et de nous régaler d'une ligne claire aussi limpide que satisfaisantz. Les rebondissements sont incessants et les situations parfois ubuesques, mais toujours de manière extrêmement ludique. »
Ronan Lancelot, Canal BD
« (…) Varela opte pour une histoire sans dialogue, axant sa narration sur le cadrage, les regards, les effets de transition… C’est particulièrement efficace. D’autant que cette technique évite aussi aux lecteurs de se perdre dans des explications trop littéraires, il faut se laisser mener, s’immerger dans le récit et en comprendre intuitivement la logique. Petit à petit, tout devient limpide, on est captivé ! (…) »
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FredGri, Sceneario.com