Ouvrage dirigé par Gilbert et Rosemonde Pinos, avec la participation d'Aurélien Maury (dessinateur), Everett Lampron (scénariste), Agathe Sprentz (coloriste), Ricky Chiquelette (correctreur), Pat Demoosh (lettreur), Ricardo Balez (dialoguiste), Cydias de Clermont-Tonnerre (traducteur), Sofia Gonzalez (standard), Jean-Ryan Pinos (stagiaire photocopie).
Cynisme, sexe et manipulation : les premiers épisodes de la série trans-média Tanibis Channel, lancée avec fracas en 2011, posaient un regard sans complaisance sur les coulisses de l’édition indépendante.
Mêlant images d’archives, témoignages et séquences réalisées en caméra-cachée, la série bédé-trash a fortement marqué les esprits. On se souvient de la polémique engendrée par l’épisode Tanibis Leaks ou les révélations chocs de l’entretien-vérité Un éditeur qui détonne. Mettant en lumière des métiers jusque-là méconnus de la chaîne du livre, le feuilleton auto-documentaire Tanibis Channel s’est imposé comme une référence incontournable, anticipant la mode actuelle de la BD-reportage.
Fort de ce succès (près de 75 clics en moyenne par épisode), les mystérieux Studios Tanibis ont décidé de frapper encore plus fort. Avec Achevé d’imprimer, douzième épisode de la série, ils reprennent plusieurs longueurs d’avance sur leurs concurrents (Delcourt Channel, BambooTube, YouCasterman) en passant du web… au papier.
Dix ans après avoir repris les rênes des éditions Tanibis d’une main de fer, le directeur commercial Gilbert Pinos revient dans cet épisode-anniversaire sur les grandes heures d’une aventure éditoriale riche en rebondissements. Face caméra, avec ses mots et ses tripes, il nous replonge dans l’euphorie insouciante des premiers jours quand, à la seule force du poignet, il s’élançait vers le sommet, secondé par ses fidèles lieutenants Kevin et Terry, porté par l’indéfectible amour de son épouse Rosemonde et de son chien Pupuce.
Pourtant, à l’heure du bilan, pas après pas, les nuages s’amoncellent : s’il peut être fier du chemin accompli, l’éditeur se retrouve confronté pour la première fois à son plus grand démon…
Achevé d’imprimer est un immense cri d’espoir lancé à tous les anges de l’entrepreneuriat aux ailes brûlées par les flammes du feu sacré : si l’échec est à la portée de tous, la réussite est réservée à quelques élus…
Notre diffuseur-distributeur n'ayant pas jugé bon de commercialiser cet ouvrage en librairies, celui-ci n'est disponible qu'en festivals et sur notre site web.
« Après une série de web-épisodes visibles sur Tanibis-Channel (site ayant essuyé de nombreuses cyber-attaques de la part de concurrents anxieux), le Studio Tanibis change de canal et retourne au papier pour Achevé d’imprimer. Dix ans d’édition racontées en soixante-douze pages bourrées de révélations-chocs, l’album réserve son lot de surprises et devrait faire du bruit dans le Landerneau du Neuvième Art. Gilbert Pinos a décidé de parler, des têtes vont tomber. (…) »
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Antoine Perroud, BD Gest'
« Comment un éditeur indépendant peut-il, par les temps qui courent, oser se lancer dans la bataille éditoriale ? Quelle folie peut le pousser à sacrifier son temps, son argent voire sa réputation pour publier quelques livres confidentiels qui risquent de nourrir davantage le pilon que les bibliothèques des lecteurs ? Une véritable passion ou un concours de circonstances ? (…) »
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Frédéric Hojlo, Actua BD
« Étrange livre que cet Achevé d'imprimer, aussi joli qu'inclassable : en 72 pages à l'italienne contenant à chaque fois deux strips noir et blanc, les studios Tanibis multiplient fausses pistes, clins d'œil et vraies-fausses révélations sur la jungle de l'édition. (…) Un "feuilleton auto-documentaire" qui balance beaucoup de vérités sur le métier derrière ses allures de grosse potacherie traitée au premier degré. Aurélien et ses complices emballent de façon à la fois nostalgique et très contemporaine leurs quatre vérités d'un "storytelling" confinant au grand n'importe quoi. »
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Olivier Van Vaerenbergh, Focus Vif
« Un ouvrage fort instructif usant d’un humour potache afin d’ouvrir les yeux sur les dysfonctionnements et abus du secteur (…). Cerise sur le gâteau : le tout ne coûte que cinq euros soit moins que le prix d’une pinte de blonde ordinaire dans n’importe quel troquet parisien ce qui, vous l’avouerez, n’est pas cher payé pour avoir accès aux coulisses de cet univers fort peu médiatisé… »
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Sofie von Kelen, L'avis des bulles
