SÉLECTION OFFICIELLE FESTIVAL D'ANGOULÊME 2021 | SÉLECTION PRIX ALBERT UDERZO 2021
Couleurs de Philippe Ory et Pierre Jeanneau
Prévu en deux tomes, Connexions est un récit labyrinthique qui se déroule dans une grande ville contemporaine.
Dans chacun des six chapitres de ce premier opus, nous suivons un personnage différent. Son histoire commence dans une pièce, dans un recoin de la page. En se déplaçant, il fait apparaître peu à peu son environnement, en vue isométrique, à la manière de certains jeux vidéos. Pierre Jeanneau parsème son récit de zooms sur des éléments du décor – une photographie, une lettre – autant d'indices permettant au lecteur de reconstituer le passé des personnages. Comme dans un roman de Georges Perec, les lieux et les objets sont partie prenante de la narration.
Récit générationnel, Connexions met en scène de jeunes adultes entrant tous dans une nouvelle période de leur vie : changement professionnel, perte de figure parentale, naissance d’un enfant, retour de voyage, etc. Mais on découvrira d’autres connexions entre ces individus dont les vies s’entremêlent subtilement…
Pierre Jeanneau est par ailleurs cofondateur des éditions Polystyrène, maison d’édition qui propose des livres-objets ludiques et expérimentaux.
« (…) Le tout est élaboré à la façon d’une exploration de l’espace urbain et intime traitée de façon vertigineuse, propre à réinventer la façon de concevoir la bande dessinée, pas très loin du sillage tracé réciproquement par Chris Ware et Richard McGuire. »
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Nicolas Tellop, Carbone.ink
« Aussi bien influencé par Alan Moore que par Chris Ware et Jim Jarmusch, l’illustrateur nantais propose un audacieux diptyque, récit de la vie d’une bande de trentenaires qui se cherchent, se fuient et se retrouvent, sur fond de musique rock. (…) »
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Benjamin Roure, Télérama
« (…) Pierre Jeanneau emprunte la voie de la déconstruction et de l’enchâssement narratif. La mécanique est à la fois simple et délicate : chaque chapitre raconte une tranche de vie d’un des personnages. La lecture avançant, les différents éléments, souvenirs ou anecdotes se superposent à l’histoire principale sous la forme d’hexagones sortant des cases. D’abord un peu déroutant, ce procédé purement technique fait preuve très rapidement d’une efficacité redoutable. (…) »
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A. Perroud, BD Gest'
« (…) Par son trait vibrant et sa mise en scène en perpétuel mouvement, Pierre Jeanneau sublime un scénario relativement attendu, et glisse – car, vous l’aurez compris, on est dans un album ciselé comme de l’orfèvrerie – mille détails dans les décors, dans le nom de ses personnages, dans ses titres de chapitire, qui ajoutent des couches de sens et font qu’on peut lire et relire Connexions avec un plaisir renouvelé. (…) »
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Benjamin Roure, BoDoï
« (…) Après un temps d’adaptation pour lire hexagone par hexagone, le lecteur s’immerge dans une comédie dramatique chorale, douce et déconcertante, plausible, sans être tout à fait naturaliste. Il apprécie la narration visuelle à la mise en page particulière, et aux dessins fournis, et se prête volontiers au jeu d’assembler les pièces du puzzle pour se faire une idée plus claire de la vue générale de l’ensemble. Il perçoit un malaise diffus, celui d’individus prenant conscience qu’ils ont insensiblement changé, chacun à sa manière, acceptant plus ou moins facilement ce qu’ils sont devenus ou s’y résignant, faisant l’expérience que leurs moments en commun ont perdu en intensité et qu’ils s’éloignent les uns des autres. Une tapisserie remarquable dans son agencement élégant, et dans sa façon d’évoquer cette phase de la vie. »
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Présence, Bruce Lit !
« Superbe récit labyrinthique mettant en scène des personnages se côtoyant, Connexions de Pierre Jeanneau nous plonge dans la vie d’anonymes, entre couple, séparation, amitié, groupe de musique et passé. Une très jolie surprise. (…) »
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Damien Canteau, Comix Trip
« (…) Un album bluffant et surprenant (…) »
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Pacôme, Radio Vostok
« (…) Pierre Jeanneau, dans cette exploration de l’espace urbain et de la sphère intime, se donne toutes les libertés : il joue avec le découpage, le visible et l’invisible, le chemin de lecture dans la double page… Avec lui, le petit théâtre de la vie s’anime et bourdonne comme dans une ruche. Et les couleurs apportées par Philippe Ory soulignent, à propos, cette valse des sentiments. »
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Grégory Cimatti, Le Quotidien
« (…) Pierre Jeanneau nous embarque dans une belle et poignante histoire d'amitiés, où le rock possède une place prépondérante. (…) »
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Franck Guigue, Planète BD