24 x 31 cm
104 pages in black & white and full color
Hardcover
ISBN : 9782848410524
Published in September 2019, in stock
20 €
Cité irréelle
by D. J. Bryant
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Madani
Cité irréelle rassemble cinq histoires dans lesquelles il est question de passion et de haine, d’amour et de cruauté, d’hommes et de femmes jouant au chat et à la souris ; cinq histoires déstabilisantes où, comme dans un film de David Lynch, les apparences sont souvent trompeuses.
L’auteur prend un malin plaisir à plonger ses personnages tourmentés dans un univers mouvant et plein de chausse-trappes. Il met en œuvre des structures narratives sophistiquées pour retranscrire leurs émotions, complexes et parfois contradictoires. Il construit l'un des récits comme un ruban de Mœbius, donne à un autre une structure en miroir. Alternant les points de vue et multipliant les faux-semblants, l’auteur fait vaciller nos repères.
Le dessin de Cité irréelle impressionne par sa finesse, sa précision et sa diversité. Il n’est pas sans rappeler celui de Daniel Clowes, mais aussi celui des maîtres du comic book classique comme Steve Ditko ou encore des cartoons Hanna-Barbera.
Cité irréelle est le premier livre de l’auteur américain D. J. Bryant, diplômé de l’Art Institute de Seattle quelques jours après les attaques du 11 septembre. L’auteur aime également préciser dans ses entretiens qu’il dessinait la dernière page du livre au moment de l’élection de Donald Trump. Une manière de souligner que, dans le monde réel comme dans la Cité irréelle, l’avenir n’est jamais assuré.
« (…) Comme au bord de l’abîme, on est prêt à dégringoler mais le réel finit toujours pas vous rattraper pour vous faire douter de tout. La BD aussi comme l’espace du fantasme. On y parle amour, sexe et sentiments pour un mélange hypnotique. Osez vous perdre dans ces gouffres, l’expérience est à ce prix. »
M. Ellis, BoDoï
« (…) En cinq histoires courtes et fiévreuses, Cité irréelle développe un certain art du malaise, du torve et du poisseux. Le premier livre de l’Américain D. J. Bryant a pour trait d’union la figure du couple comme espace de l’autodévoration. (…) »
Marius Chapuis, Libération
« (…) Il a bon dos, le rêve. Les personnages de papier ne rêvent pas. Ceux-là se cognent au miroir, au dédoublement, au déjà-vu, au déjà vécu. La part onirique revient à qui tient l’ouvrage et choisit la grille de lecture qui lui convient. (…) »
Librairie Contrebandes, La critique instantanée
« (…) La première chose frappant à la lecture des planches de l’auteur, c’est son dessin. Ample, fluide, précis, délicatement encré, et abordant le travail du trait de la même manière que son aîné Daniel Clowes, il s’inscrit complètement dans cette « école » alternative issue des fanzine’s du début des années 90, mais apportant néanmoins une touche de délicate précision supplémentaire. (…) »
Franck Guigue, BDZoom
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