Traduit de l'anglais (Canada) par Madani
Lire … Et tu connaîtras l’univers et les Dieux vous apportera les réponses à des questions aussi primordiales que : Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Qui a tué les dinosaures ? Quelle est la place de l’homme dans le règne animal ? Ou encore pourquoi ne faut-il pas mettre les doigts dans son nez ?
… Et tu connaîtras l’univers et les Dieux met en scène trois divinités chamailleuses qui s’amusent à créer des mondes sous le regard bienveillant de leur maître. L’un d’eux, Ablavar, crée la Terre et la peuple de curiosités esthétiques carbonées qu’il nomme «ani-maux». Zantek, lui, préfère faire mumuse avec de froides structures silicées et se pose en rival. Il entreprend alors de détruire l’expérience d’Ablavar de l’intérieur en créant… l’hu-main.
De l’évolution atomique aux balbutiements tragiques de l’humanité, en passant par quelques bastons cosmico-bibliques dignes d’un Jack Kirby, Jesse Jacobs brosse une fable cosmogonique subtile, à la fois follement ambitieuse et pleine de dérision. Sinueux et hypnotique, le graphisme de Jacobs et sa bichromie violet-bleu opposent la chaleur organique des êtres vivants à la froideur sidérale de leur créateurs.
« (…) Original. Beau. À relire. Que du bonheur. »
Ronan Lancelot, DBD
« (…) Comme chez les maîtres de la duplicité de l’image, de la Renaissance au Surréalisme, d’Arcimboldo à Dali, l’image n’a jamais de signification unique, le passage de l’aveuglement au discernement met au jour la pluralité des sens derrière l’illusion d’un monde uniforme. Le jeu des images potentielles et des formes emboîtées est utilisé comme levier pour violenter l’unicité de la signification, l’idée selon laquelle un signe, qu’il appartienne au langage ou à la vision, ne renvoie toujours qu’à une seule même image mentale. (…) »
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Vincent Jung, Chro
« (…) L’espace de Jesse Jacobs c’est à la fois un lieu vertigineux et minuscule, inquiétant et perturbant. L’ensemble forme une cohérence à la fois poétique et onirique, drôle et cruelle. Et surtout c’est un livre personnel, qui semble ne rien devoir à personne, ne marcher dans aucun chemin balisé. A l’heure des classements, des groupes, des tendances, des mots-clés, des hashtags, et des tableaux pinterest, cette œuvre si personnelle qui ne ressemble à rien d’autre et qui ne rentre dans aucune catégorie est un trésor précieux à chérir. »
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Alexis Laballery, Parutions.com
« (…) Fascinant et inventif, ce travail ne manque donc pas d’atouts et s’avère d’ailleurs parfaitement rigoureux, l’auteur bouclant la boucle et proposant une version intéressante de l’avènement de la vie sur Terre. »
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D. Wesel, BD Gest'
« (…) Sans en avoir l’air, Jesse Jacobs arrange une fable philosophico-biblique, se moque de l’orgueil humain et dépeint nos glorieux créateurs comme des gamins inconséquents, capables de se lancer dans des bastons mémorables ou dans les pires cruautés. Un album facétieux, plein de malice. »
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Mikaël Demets, L'Accoudoir
« (…) Formes visqueuses ou géométriques, couleurs mauves ou turquoises, pleines pages de silhouettes étranges et composites face à des planches fourmillant de détails ondulants et de hachures… Le parti pris graphique est aussi étonnant que le scénario, et surtout, l’un influe sur l’autre et inversement. On est d’abord dérouté par l’audace de Jesse Jacobs et son découpage saccadé. Mais rapidement, les pièces s’imbriquent et voilà un puzzle hypnotisant, métaphysique et drôle qui se dessine. Voir des dieux au design asexué presque enfantin (loin des représentations occidentales de vénérables barbus) se chamailler et engendrer une espèce humaine belliqueuse est rapidement jouissive et offre une belle et profonde fantaisie en bande dessinée. (…) »
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Benjamin Roure, BoDoï
« (…) J'avoue être très perplexe et un peu déboussolée par cet album. »
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Ginevra, BD Sanctuary